Le Gui Viscum album. Mistel.

Photo Simau
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En cette période de vœux, nous avons choisi de vous parler du Gui.

Vous avez tous observé du Gui poussant sur certains arbres, pommiers, peupliers, saules notamment.

Comme cette plante est capable de produire une partie de ses aliments tout en utilisant de la sève de l’arbre,on la considère comme un hémiparasite.

Savez-vous que le Gui est une plante soit mâle, soit femelle ?

Ses fleurs, qui s’ouvrent dès la fin de l’hiver, sont une source de nourriture pour les insectes.

En consommant le pollen des fleurs mâles, ils en transportent une partie vers les fleurs femelles qui les attirent avec leur nectar sucré.

Photo Simau
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Suite à la fécondation, des fruits ronds se développeront et se transformeront en décembre en jolies baies blanches, (toxiques si avalées en grande quantité) et contenant une substance collante et visqueuse à partir de laquelle l’homme a fabriqué la glu.

Comme les baies sont mûres en hiver lorsque la nourriture se fait rare, les oiseaux, à défaut d’aliments plus appétissants, les consomment volontiers, disséminant ainsi les graines contenues dans les fruits.

Pour les gaulois, le Gui du chêne était une plante magique, sacrée, car restant toujours vert, il symbolisait la vie perpétuelle.

Lors de la cérémonie de la grande fête du Gui, qui avait lieu aux alentours de nos fêtes de fin d’année, le Druide coupait le Gui avec une serpe d’or.

Vu que cette année, en raison du Covid-19, nous ne pouvons pas respecter la tradition et nous embrasser sous une boule de Gui, nous pourrions, comme nos ancêtres, offrir un rameau de Gui à nos proches, en leur souhaitant une bonne et heureuse année.Une boule de Gui peut vivre plusieurs décennies.

Rédigé par SIMAU

Still-Info Numéro Spécial Décembre 2020

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